Discerner dans quelles circonstances il peut être préférable d’opposer un refus à une demande plutôt que de dire systématiquement « oui » à toutes les sollicitations d’autrui n’est pas toujours aisé. Puis oser dire « non » génère bien des émotions en nous, qui souvent nous font reculer devant la difficulté. Ces craintes et ces difficultés à exprimer nos « non » peuvent gêner les relations en famille, entre amis, ou dans le cadre professionnel. Elles sont source de frustration, de tensions et dégradations de nos relations, et peuvent finir par générer un grand mal-être intérieur. Quand on est chargé d’accompagner des personnes vers l’autonomie, ne pas savoir dire non peut être préjudiciable à l’accompagné et à la relation d’accompagnement.

Les enjeux auxquels répondre

Discerner les circonstances où il est préférable ou nécessaire de mettre des limites, d’opposer un refus ou de dire non à la demande de quelqu’un et oser prononcer un non, de manière adaptée aux circonstances, afin qu’il soit reçu et accepté par le demandeur.

Les enjeux sont l’estime et l’affirmation de soi et la poursuite de relations de qualité.

Les objectifs

         Identifier les éléments permettant de discerner les situations ou les demandes justifiant de dire non

  • Acquérir la capacité de poser des refus motivés et constructifs pour la qualité et la vérité de la relation et/ou la croissance dans l’autonomie de la personne aidée ou accompagnée

  • Croitre dans l’estime et l’affirmation de soi
  • Progresser dans les relations interpersonnelles et dans la pratique d’un accompagnement de compétence

Notre proposition

A partir de l’expérience et du vécu des participants face au refus, identifier :

  • les freins et les obstacles qui m’empêchent d’exprimer mes refus (mes émotions, mes croyances…)

  • l’utilité de poser des limites ou des refus à certaines demandes (droit, légitimité, bien-fondé de dire non)

  • Acquérir les savoir-faire et savoir-être pour exprimer un non qui soit recevable, dans le respect mutuel et dans la poursuite de la relation.

La formation se déroule sur deux journées non consécutives afin de permettre une découverte des principes de base, une première prise de conscience et mise en pratique, et un approfondissement des techniques après expérimentation.

Public concerné et pré-requis

Salarié ou bénévole en situation d’accompagnement au sein d’association ou d’établissement proposant un service d’accueil, d’écoute ou d’accompagnement,
en particulier de personnes en situations
difficiles ou instables.

Educateurs, aides-soignants, AMP, managers intermédiaires, chefs de services, équipes médicales, surveillants de nuit, etc.

Notre approche

La formation est   orientée   vers   l’action   grâce   au   travail   sur   des   situations   concrètes apportées par les participants. Nous mettons en place un échange à partir de situations vécues pour favoriser l’implication et permettre l’élaboration de propositions applicables directement sur le terrain.

Grâce à une animation interactive, nous valorisons l’expérience des participants sans jugement de valeur et avec une neutralité bienveillante. Tous nos intervenants s’attachent à créer un cadre de parole et d’échange rassurant Le questionnement proposé a pour objectif de faciliter la prise de conscience progressive en respectant le rythme et l’implication de chacun.

L’acquisition des connaissances vient en réponse aux questionnements proposés, au travers de différents exercices pratiques. Ceux-ci ont pour objectif de faciliter des prises de conscience progressives, en respectant le rythme et l’implication de chacun.

Les intervenants

Tous les intervenants d’Artisans d’Humanité sont des professionnels de l’accompagnement avec une forte
expérience du terrain. Nous choisissons ensemble l’intervenant correspondant le plus  à vos enjeux et objectifs mais aussi à ceux de l’équipe accompagnée.

Découvrez tous les intervenants sur la page correspondante.

Témoignages

« Je me culpabilisais de dire non. Cette formation va me rendre plus facile d’argumenter mes refus et de dire non. Je suis confortée   dans   la   poursuite   de   mes   accompagnements,   avec   les   refus   à   poser. » Une bénévole accueillant des personnes en difficultés

« Cela me donne de l’assurance dans ma pratique professionnelle. Le non est constructif pour l’autonomisation, quand on en donne les raisons. Je dois recadrer mes non et apprendre à proposer d’autres possibilités. J’ai appris que je pouvais expliquer et tenir dans mes décisions. »

Une animatrice salariée