Les professionnels au sein d’établissement accueillant un public fragilisé peuvent être confrontés à des situations de maltraitance avérées ou à des rumeurs, des accusations de maltraitance permanentes. S’ils sont tenus de prévenir et d’agir face à ces situations, une réflexion plus globale sur le sens et l’éthique des pratiques professionnelles en matière de bientraitance s’avère nécessaire pour la mise en place d’actions ajustées aux besoins des personnes accueillies.

Les enjeux auxquels répondre

Faire de la bientraitance une culture commune, ouverte et relative, et éviter les pièges d’une bientraitance trop formalisée ou règlementée.

La bientraitance n’est pas un espace de bien-être absolu. Elle peut se concevoir comme une protection, un

équilibre en tension entre la dimension de sécurité et celle d’autonomie et de liberté.

Les objectifs

En fonction du contexte propre à l’établissement, la formation peut avoir plusieurs objectifs :

*  Changer la culture de l’établissement : relire l’histoire pour s’en défaire et construire une culture de la bientraitance en cohérence avec les valeurs fondatrices

*  Institutionnaliser les éléments de prévention de la maltraitance et entrer dans une démarche positive

*  Capitaliser et sauvegarder les compétences existantes en matière de bientraitance (particulièrement en vue de changements au sein de l’établissement)

Notre proposition

Le document relatif à la bientraitance de l’ANESM définit les deux piliers de la bientraitance : la mémoire du risque et la démarche positive. A partir de situations concrètes rencontrées au sein de l’établissement nous mettons en place :

*  Une analyse des facteurs de risque

* Un éclairage sur la confusion fréquente entre bientraitance et bien-être

*  L’élaboration de postures et pratiques permettant une démarche positive (à partir des situations et enjeux propres à l’établissement)

* Une explication de la procédure de signalement, en lien avec la procédure de l’établissement le cas échéant

* La mise en application de ces postures et pratiques dans des situations à risque et simulations grâce à des jeux de rôles

* La mise en cohérence des postures et pratiques avec la déontologie professionnelle, l’éthique et le droit / devoir

* Exercice sur le respect, utile dans le cadre de la relation d’aide mais aussi dans les relations entre membres de l’équipe

* La formalisation des postures et pratiques retenues dans un « guide de conduite » posant les bases de la culture de la bientraitance propre à l’établisse- ment. Ce document servira également de base pour l’évaluation plusieurs mois après la formation

Selon les enjeux propres à l’établissement, nous enrichissons la formation avec différentes approches créatives (art-thérapie pour travailler sur l’intelligence collective, théâtre forum, etc.).

Public concerné et pré-requis

Salarié ou bénévole en situation d’accompagnement au sein d’association ou d’établissement proposant un service d’accueil, d’écoute ou d’accompagnement,
en particulier de personnes en situations
difficiles ou instables.

Educateurs, aides-soignants, AMP, managers intermédiaires, chefs de services, équipes médicales, surveillants de nuit, etc.

Notre approche

Regard sur les relations d’accompagnement

Prise en compte des émotions de l’équipe, travail sur l’intelligence émotionnelle et son application dans des situations à risque

Analyse systémique

Application des facteurs permettant le « vivre ensemble durable », étude du travail de Markus Weingardt sur la juste proximité – transparence/confiance – compétence

Identification de propositions d’actions par les participants

Jeux de rôles permettant d’expérimenter les propositions émanant du groupe

Les intervenants

Tous les intervenants d’Artisans d’Humanité sont des professionnels de l’accompagnement avec une forte
expérience du terrain. Nous choisissons ensemble l’intervenant correspondant le plus  à vos enjeux et objectifs mais aussi à ceux de l’équipe accompagnée.

Découvrez tous les intervenants sur la page correspondante.